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La méditerranée n'est pas un long fleuve tranquille

Facebook m'avait pourtant prévenu... "Aymeric, il pleut à Martigues, restez à l'abri". Face à ces quelques mots, je m'étais seulement dit: Danke shön Big Brother, mais là perso il est 10h du mat' et je suis en short/T-shirt donc TG. Et puis d'où tu sais que je suis à Martigues? Mais Facebook avait raison...

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A 17h UT-2 comme disent les marins, le vent s'est levé. Le ciel est devenu noir. Les vagues se sont parées d'une couronne d'écume. Le balais des mouettes sur l'horizon présageait quelque chose de violent. Un grain du "Grand Sud" comme dirait Tabarly, Kersauson ou Riguidel, 40 noeuds de vent. Si Le Labo et ses occupants essuient leur troisième tempête, celle-ci restera, je l'espère, la plus violente. Le capitaine nous a sommé d'aller réduire la voilure pour que "Le Labo" ne devienne pas trop dur à la barre et que notre fameux deux mâts ne se couche pas sur le flanc.

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L'anémomètre fraîchement installé en haut du mât indiquait... le néant puisque nous ne l'avons pas branché... Et l'éolienne n'a pas failli décrocher car son support est toujours entre les mains de Colissimo. Quant aux voiles, elles sont bien au chaud sous le bateau et la barre n'est pas encore fixée. Mais cette tempête est bien réelle et le Labo, sur ses béquilles, tangue de manière bien réelle aussi! 

Bref, nous ne sommes pas encore partis, mais c'est déjà l'aventure!

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Il nous a fallu rapatrier à l'intérieur du bateau tout le matériel que nous avions sorti dehors afin d'avancer. Cette tempête a interrompu Simon, devenu un vrai mécano, dans sa vidange de l'huile du moteur. Elle a sorti Florian de son travail sur l'ancre et sur l'électricité du bateau. Elle empêche tout travail sur la menuiserie car impossible de scier des planches de grande dimension dans notre petit intérieur.


Pour autant ces derniers temps, nous avons bien avancé! Nous avons réglé une de nos plus grosses inquiétudes: un relais pour l'hélice du moteur qui n'existe nulle part et qui ne fonctionnait plus. L'accastillage du bateau, sur lequel nous commençons à travailler et qui, avec le goût du départ imminent, se démêle. Le matériel scientifique commence également à arriver s'accumulant dans le capharnaüm ambiant. Les petites bricoles à finir plus tard se multiplient sans nous inquiéter: les délais de livraison nous empêchent parfois de finir parfaitement certaines parties du chantier. Si on veut fixer la cuve à eau, il faut attendre de voir où se logeront les différents organes du moteur. L'électricité nécessite que les fixations extérieures des feux, de l'éolienne, du panneau solaire et des antennes soient terminées.
On a encore du pain sur la planche mais la montagne de travail s'érode et surtout nous maîtrisons de plus en plus nos travaux.
La boule au ventre qui nous habite s'évanouira pour autant, que lorsque le Labo flottera et que le budget sera bouclé!

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Pour ça: Un seul geste: https://www.helloasso.com/associations/sea-plastics/collectes/sea-plastics-expedition-oceanographique-2018 


Si la moitié d'entre vous donne 10 euros on a bouclé tout le budget! Pensez-y! D'avance merci!

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Allez, à plus!

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L'équipe 2017

La méditerranée n'est pas un long fleuve tranquille

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